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Cri de rage

Publié le 25/10/2012 à 17:36 par drkaroloth Tags : animaux vie moi monde bonne homme chez histoire femme société
Cri de rage

 

 

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Cri de rage !

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Il existe certaines choses que je ne supporte plus ! Des choses qui devraient scandaliser chacun d'entre nous, mais qui semblent laisser indifférents la plupart de nos contemporains. Je ne parle pas des grands problèmes de notre temps dont tout le monde s'offusque à raison et à longueur de temps, je n'en donne pas ici d'exemples, chacun ayant emmagasiné en lui suffisamment de ressentiments à la connaissance qui nous est faite des multiples injustices et tourments dont souffrent les hommes de cette terre (quand je dis homme, je sous-entends bien entendu espèce humaine), non, je parle ici des petites choses qui jour après jour nous pourrissent la vie. C'est un cri de révolte et de rage que je veux pousser par ses lignes : « RHAAA !!!!!! »

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Ne vous êtes-vous jamais demandé pour quelles raisons certaines choses disparaissent de nos vies pour ne plus réapparaître jamais ? Cela se fait insidieusement. À aucun moment, nous ne sommes consultés ou alertés, ni au titre de citoyen, ni à celui d'usager. Je vis chaque jour une expérience édifiante à plus d'un titre et m'en vais vous la conter afin qu'à votre tour vous puissiez prendre conscience de la tournure perverse que prend notre société.

J'habite une petite ville et mon plaisir est de m'y promener dans les rues à longueur de journée. Je suis retraité et dispose donc de  beaucoup de temps. Tous les jours, je parcours plusieurs kilomètres. Malheureusement, j'ai dernièrement eu un petit problème prostatique. J'ai depuis lors une certaine difficulté à contenir mes urines, pardonnez ce détail technique, mais sans cette précision vous ne pourriez comprendre pleinement ce qui va suivre. C'est à partir de cet instant que j'ai réalisé ce qui provoque ma colère persistante. Les choses utiles ne nous apparaissent bien souvent comme telles que lorsqu'elles ont disparu et que le besoin impératif de s'en servir surgit. Qui n'est pas parti à la recherche de ce stylo rouge qui était là dans le tiroir et dont personne ne se sert jamais, mais qui n'est plus là au moment où, de tout son être, on l'appelle ? Je dis : « stylo rouge », mais ce pourrait tout aussi bien être la calculette, la télécommande du lecteur Blu-ray. Bref ! Un objet usuel quelconque qui n'est plus là. Vous m'avez compris.

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J'en reviens à mon histoire. La question qui m'est tout à coup venue alors que comme à l'habitude je me baladais aux alentours du centre-ville, inspirée par la préoccupation du moment est la suivante :

 

« Mais où sont passées les vespasiennes ? » Et ce n'était pas une interrogation faite au grès de mon vagabondage intellectuel. J'avais une envie pressante et urgente, pour ne pas dire : « impérieuse », d'évacuer le contenu de ma vessie, si possible ailleurs qu'à l'intérieur de mon pantalon. C'est à cet instant que je réalisai que les antiques vespasiennes que j'avais toujours connues à un certain endroit, près de la place du marché, avaient été rasées depuis plusieurs années et qu'on n'avait rien construit pour les remplacer.

Ce n'est pas la préoccupation principale des gens ce genre de détails, cela ne l'avait d'ailleurs jamais été pour moi jusqu'à ce jour. Pourtant, au vu des conditions nouvelles, elle le devenait. Pisser, seule cette action libératrice comptait désormais. Qu'auriez-vous fait à ma place ? Vous seriez-vous soulagé contre un poteau, un mur, dans un caniveau ? Sommes-nous des animaux ? Je choisis la solution la plus apte à ma condition et pris la direction du bar le plus proche. Là, je commandai un demi bien frais, la journée était chaude, et rendis une petite et agréable visite aux toilettes du café.

Quinze minutes plus tard, je repartis en balade. Évidemment, la bière faisant son effet, il ne fallut pas longtemps avant que me prenne une nouvelle envie de me soulager. Je m'arrêtai au bar suivant et commandai un demi. Je vous laisse imaginer la suite de l'après-midi. Ne vous étonnez donc pas si, le soir venu, je rentrai chez moi rond comme une queue de pelle et si ma femme m'accueillit la bouche remplie d'injures. Par bonheur, elle a depuis pris l'habitude de me voir titubant dans cet état d'hébètement et y trouve même un intérêt indiscutable. Elle m'envoie me coucher et peut ainsi profiter de sa soirée télévisuelle sans avoir à subir mon dictat concernant le programme du soir.

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Mon histoire dévoilée, vous pouvez juger par vous-même à présent de quelle façon s'étiole notre société et comment un infime grain de sable peut enrayer la machine la mieux huilée. Je souhaite que nous sachions redresser la barre avant que tout ne parte de guingois d'une manière inéluctable.

Sur ces mots, je vous abandonne aux réflexions que je sais vous avoir inspirées et m'en vais faire ma promenade journalière non sans lancer un dernier cri : « RHAAAAAAA !!!!! »

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Bonne après-midi !

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D.R.K

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