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bonjour,
je te remercie doublement de ton aide. non seulement tu as donné ton appréciation, mais tu m'as mo
Par Paule Di Grézia, le 13.01.2013
salut leeloochatana. merci de tes visites.http:/ /drkaroloth.ce nterblog.net
Par drkaroloth, le 12.01.2013
un,deux,trois. ....... du soleil à la lune on s'endort en mélisse...... ... une journée un, deux, trois.......
Par leeloochatana, le 11.01.2013
"qu'allons nous faire que nous n'aurons pas à regretter ?" : fulgurant.http ://babayaga.ce nterblog.net
Par babayaga, le 05.01.2013
peur de la nuit ? non m, mais je pense qu'une situation comme celle que je décris serait terrifiante.ht tp://d
Par drkaroloth, le 19.12.2012
Date de création : 19.04.2011
Dernière mise à jour :
10.01.2020
772 articles
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Purée de pois / 1
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C’était un matin de brouillard, un matin à l’atmosphère opaque. Martin s’était réveillé plus tôt qu’à l’accoutumée. Prouesse, car depuis de trop nombreux mois seul midi le voyait debout. Il avait ouvert ses volets et en découvrant qu’on ne distinguait pas les choses à plus de trois pas, il avait hésité entre se recoucher et aller au bout de ses obligations. Sa raison l’incita à choisir la seconde alternative. Il referma la fenêtre et jeta un œil sur le réveil électronique posé sur sa table de chevet. Des chiffres bleutés et lumineux indiquaient six heures trente. Il passa dans la salle de bain sans attendre et se doucha avec une eau tiède, presque fraîche, afin de finir de se réveiller puis, il se rasa et prit soin de lui comme il ne lui arrivait plus de le faire depuis longtemps. Il s’habilla ensuite, revêtant son costume gris perle, celui des grandes occasions avant de gagner la cuisine où il avala un café noir épais adouci de sucre de canne en fumant sa première cigarette.
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Les minutes glissèrent, silencieuses. « Huit heures moins le quart » signalèrent les aiguilles de l’horloge murale. Il était temps. Il écrasa son troisième mégot dans un cendrier de verre en soufflant dans l’air une dernière bouffée de fumée blanche. Dehors, dans la nuit finissante, un air frais et humide l’enveloppa. Martin se raisonna, bien qu’il n’avait pas une longue distance à parcourir, à pied, aux vues des conditions anormales, il devait en avoir pour plus de quinze minutes, il valait mieux retourner prendre un manteau. Il ressortit couvert et remonta son col. Il s’éloigna de cinq ou six pas et jeta un oeil en arrière. L’immeuble qu’il venait de quitter avait entièrement disparu, on l’eut cru englouti par l’épaisse brume. Il marcha encore un peu et s’arrêta à nouveau. Un silence oppressant régnait. Il tourna sur lui-même et réalisa qu’il avait déjà perdu tous ses repères. À peine distinguait-il le contour de ses chaussures. La rue était vide faiblement éclairée par la lumière que dispensaient de lointains lampadaires. Martin eut soudain le sentiment d’être seul au monde. Il prit une longue lampée d’air qui en pénétrant ses poumons chassa le début d'appréhension qui s’infiltrait en lui. « Allez ! », lança-t-il à voix haute pour lui-même afin de se motiver. Et, repérant la bordure du trottoir, il décida de la suivre comme fil d’Ariane. Au bout du chemin, l’attendait peut-être sa chance, celle de tout reconstruire, celle de rebondir pour le moins.
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En quatre ans à peine, sa vie avait basculé. Hier, responsable départemental des achats de la société Grand-Marché, heureux en famille, locataire d’un vaste appartement, il se retrouvait aujourd’hui seul, désargenté, chômeur de longue durée, plus ou moins alcoolique, et en passe de rupture sociale totale. Parcours classique de la descente aux enfers de notre époque similaire à celui de milliers de gens.
Il se pensait pourtant à l’abri. Grand-Marché était florissant et même si la crise ne l’avait pas épargné en entraînant une baisse du volume des ventes, rien ne présageait un retournement de situation. Jusqu’à ce jour où Martin apprit que la société Grand-Marché avait changé de main. Cette annonce ne provoqua pas en lui une véritable inquiétude, tout juste un trouble éphémère. Depuis toujours, il gérait son poste à la perfection et recevait bien souvent des éloges pour cette raison. Il était inattaquable, indéboulonnable. D’ailleurs, à aucun moment ses nouveaux patrons ne lui firent part d’un quelconque mécontentement ce qui renforça sa conviction dans une continuité sereine. Comme on peut s’aveugler parfois !
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