Vous recherchez un texte ? Simple ! Rendez-vous à la présentation du blog à droite ou allez dans la liste des rubriques, plus loin en dessous.
Si vous constatez l'absence d'un lien, contactez-moi ou laissez un commentaire pour me le signaler. Merci !
Vous avez la possibilité de télécharger certains de mes textes, la plupart parmi les plus longs, au format PDF gratuitement. Rendez-vous à la rubrique "présentation du blog", cliquez sur le lien correspondant (ICI rouge) puis, laissez-vous guider.
Vous avez des difficultés à rester très longtemps concentré devant l'écran de votre PC pour lire le contenu de ce blog ? Il existe une solution. Vous pouvez utiliser votre tablette ou votre smartphone comme une liseuse pour le faire en ligne avec une qualité de lecture irréprochable. Tapez : " drkaroloth " et retrouvez-moi sur CenterBlog !
Un petit clic sur le bouton " j'aime " sous un texte pour dire votre plaisir de l'avoir lu, un petit commentaire, ne serait-ce qu'un mot, pour vous signaler, sont toujours les bienvenus. N'hésitez pas !
Vous avez aimé l'une de mes histoires, l'un de mes contes, l'un de mes poèmes ? Parlez-en autour de vous, recommandez-en la lecture à vos amis, partagez-en le lien sur votre réseau social ! J'ai besoin de votre aide pour mieux me faire connaître. Merci !
Retrouvez ou découvrez mes poèmes et comptines en consultant la rubrique " POESIES ET AUTRES " plus bas dans la liste des rubriques.
>> Toutes les rubriques <<
· A " POESIES ET AUTRES " (110)
· Zig ! Bang ! Boum ! (87)
· La porte de juillet (114)
· Jour merveilleux (72)
· Kavikawanka (63)
· Le type du deuxième - Roman complet - (76)
· Ma vie cul sec (24)
· Petit lexique des lettres de l'alphabet (1)
· Histoire de Mârha (21)
· Un monde de dingues (18)
· Petit lexique des lettres de l'alphabet
· Les rimes en OU
· Zig ! Bang ! Boum ! - page 48 -
· Le hérisson
· Présentation du blog
· Hommes des bois
· Ma vie cul sec - page 19 -
· La fin des temps
· Conte des forêts profondes - page 1/9 -
· Les chiens rouges
· Le pays manchot
· La boîte à secrets
· L'Orme des Mazières
· Les salops
· Bon appétit !
bonjour,
je te remercie doublement de ton aide. non seulement tu as donné ton appréciation, mais tu m'as mo
Par Paule Di Grézia, le 13.01.2013
salut leeloochatana. merci de tes visites.http:/ /drkaroloth.ce nterblog.net
Par drkaroloth, le 12.01.2013
un,deux,trois. ....... du soleil à la lune on s'endort en mélisse...... ... une journée un, deux, trois.......
Par leeloochatana, le 11.01.2013
"qu'allons nous faire que nous n'aurons pas à regretter ?" : fulgurant.http ://babayaga.ce nterblog.net
Par babayaga, le 05.01.2013
peur de la nuit ? non m, mais je pense qu'une situation comme celle que je décris serait terrifiante.ht tp://d
Par drkaroloth, le 19.12.2012
Date de création : 19.04.2011
Dernière mise à jour :
10.01.2020
772 articles
.
_______________________________
.
.
Jour merveilleux
.
.
C’était merveilleux. Je n’aurais pu espérer de plus belles retrouvailles. La réalité étouffa pourtant et rapidement mon joyeux état d'esprit. Dans la poche de mon pantalon, mon portable se mit à vibrer. Avant qu’il ne commence à sonner, je le sortis et déchiffrai le numéro qu’il affichait. C’était celui de Mylène. Je coupai la communication et j’éteignis mon appareil sans que personne se rende compte de rien. Intérieurement, j'exultais. Je tenais ma vengeance. À son tour, elle allait connaître les affres qu’engendre l’absence des êtres chers, la peur que fait naître l’ignorance de leur situation. Je l’imaginais là-bas, chez elle, gagnée par l’angoisse, tournant en rond dans sa cuisine, les mains crispées sur le ventre et se mordant les lèvres. Ainsi se révélait à moi le but de ce voyage, dans ce rire intérieur. Ce n’était pas vraiment les enfants que je voulais, ils n’étaient pas une fin, ils étaient un moyen. Le moyen de la faire souffrir à son tour comme moi-même j’avais souffert. Tout à coup, je me sentais de remarquable humeur : il faisait beau bien que la nuit ne tarderait pas à tomber, je me trouvais dans un lieu qui ressemblait au Paradis, j’étais en compagnie d’êtres parmi ceux que j’aimais le plus au monde et la sorcière qui avait gâché ma vie était en train de payer sa forfaiture. Je pensais bien que dans la panique qui n’avait certainement pas manqué de la gagner, elle avait sans doute et déjà contacté la gendarmerie d’Arcachon ou le commissariat de police, mais qu’en avais-je à faire, j’avais les enfants avec moi et elle ne les reverrait jamais.
.
Après les effusions vint l’instant du questionnement. Mon oncle et ma tante s’étonnaient, surtout de la présence des enfants. Je leur mentis de manière éhontée en inventant une histoire que j’aurais eu du mal à croire. Ils firent comme s’ils croyaient à sa véracité, mais derrière le masque compréhensif qu’ils affichaient, je devinais leurs doutes. S’ils ne m’en demandaient pas plus, c’est parce que la présence des enfants les retenait de le faire. Pour ma part, je leur présentais un sourire forcé qui devait me donner une belle face d’abruti et de faux jeton consumé. Comme la fraîcheur de l’air se faisait sentir, nous ne nous attardâmes pas au-dehors. Aussitôt rentrée, Tante Martha disparut dans la cuisine en disant qu’elle allait nous préparer quelque chose à manger pour les enfants et moi. Dans cette attente, nous nous réfugiâmes dans la pièce qui servait de salon où brûlaient dans la petite cheminée ouverte dans l’un des murs des braises rougeoyantes. Leurs vues déclenchèrent une sorte de fascination chez les enfants. Le temps passa que nous occupâmes à discuter tranquillement de tout et de rien ; de mes parents par exemple dont mon oncle et ma tante n’avaient que de rares nouvelles depuis plusieurs mois.
.
Page 45
.