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bonjour,
je te remercie doublement de ton aide. non seulement tu as donné ton appréciation, mais tu m'as mo
Par Paule Di Grézia, le 13.01.2013
salut leeloochatana. merci de tes visites.http:/ /drkaroloth.ce nterblog.net
Par drkaroloth, le 12.01.2013
un,deux,trois. ....... du soleil à la lune on s'endort en mélisse...... ... une journée un, deux, trois.......
Par leeloochatana, le 11.01.2013
"qu'allons nous faire que nous n'aurons pas à regretter ?" : fulgurant.http ://babayaga.ce nterblog.net
Par babayaga, le 05.01.2013
peur de la nuit ? non m, mais je pense qu'une situation comme celle que je décris serait terrifiante.ht tp://d
Par drkaroloth, le 19.12.2012
Date de création : 19.04.2011
Dernière mise à jour :
10.01.2020
772 articles
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Zig ! Bang ! Boum !
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Quand elle revint, rhabillée, je partis prendre sa place sous la douche. À mon retour, je la trouvai à sa fenêtre, regardant dehors et fumant une cigarette. Je la rejoignis. Elle se tourna vers moi et me fit un sourire tendre. Dehors la pluie avait repris. Je plongeais mon regard dans l’averse par défilade. Je ne tenais pas à donner de faux espoirs à cette Jeannie. Elle ne me plaisait pas et je ne me voyais pas engager dans une aventure prolongée avec une femme comme elle. Ce n’est pas que je condamnais ce qui s’était passé entre nous et la façon légère dont elle s’était comportée, je n’avais pas à juger d’autant que j’avais eu mon comptant d’euphorie et que je me foutais complètement de la sacro-sainte bienséance, mais il était flagrant que nous n’avions rien à faire l’un avec l’autre. Nos mondes étaient trop différents. Et je ne parle pas de nos conditions sociales respectives, la mienne serait bientôt semblable à la sienne si j'avais bien capté tous les messages, non, je parle de nos univers intérieurs, de la façon dont nous abordions la vie. Bien sûr, il était un peu tôt pour penser que je pouvais tout savoir d’elle, mais j’avais ce pressentiment. Et puis, je lui rendais bien dix ans, sacré poids à mes yeux. Je ne tenais pas à m’afficher avec une femme qui serait vieille avant moi. Mais peut-être, je m’emballais un peu vite. Après tout, ce n’était rien qu’une grimace gentille et ce que j’avais deviné de négatif en elle n’était peut-être que ce que j’y avais mis moi-même. Peut-être que Jeannie, elle aussi, n’en avait rien à fiche de moi et que son sourire n’eut été qu’une forme polie de me dire merci. À moins que Jeannie me signifiât ainsi qu'il était temps pour moi de prendre mes cliques et mes claques, qu’elle aussi se moquait de l’intérêt que j’aurais pu lui porter. Je crois que j’aurais trouvé assez vexant qu’elle eût à mon propos ce genre de pensées. Ce qui était justifié pour moi était, à mes yeux, difficilement admissible venant d'elle. Décidément, je n’étais pas loin de devenir le roi des cons.
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Une sonnerie retentit dans l’entrée. Jeannie sursauta et regarda sa montre.
« — Merde ! Les gosses !
— Les gosses ! Quels gosses ?
— Ceux de Pape, nigaud ! Tu crois quoi ? Que mon mec a foutu le camp avec une gamine en emportant les enfants ? Non ! Il me les a laissés en souvenirs. »
Elle traversa la salle et alla ouvrir la porte d’entrée. Trois enfants firent irruption. L’aîné était un garçon, les deux autres de petites filles. En m’apercevant, ils s’arrêtèrent net dans leur élan. Les filles qui étaient devant ouvraient de grands yeux emplis de curiosité cependant que leur grand frère en retrait m’observait avec défiance.
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