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Kavikawanka - Le fleuve - page 32 / 63 -

Publié le 25/10/2012 à 17:04 par drkaroloth Tags : chat enfant mort nuit roman chez centerblog bonne vie
Kavikawanka - Le fleuve - page 32 / 63 -

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Le fleuve…

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Les jours passent au rythme du pas des voyageurs. Comme l’avait conseillé la sorcière, ils ont laissé derrière eux la grande montagne et suivi le bras du désert. Enfin, au loin, elle l’avait prédit, est apparue l’ombre de la forêt, nouveau but qui a ravivé leur volonté à avancer. L’odeur de l’eau, puissante et subtile à la fois, bien avant qu’ils découvrent les abords du fleuve, les a avertis de sa présence. Tout à coup, les voilà qui pénètrent sur une terre richement parée de hautes herbes vertes et grasses où la vie explose. Le fleuve est tout près. Tous les signes le leur disent. Après peu de temps, ils sont devant lui. Il est immense, tant que la rive opposée semble inaccessible. Eux demeurent un instant saisis par son ampleur et leur regard hésite et plane à la recherche d’un endroit où se poser. Par chance, il n’est pas question pour eux de le traverser. La Baghabaga a seulement donné la consigne de suivre le courant descendant. Le soleil est haut dans le ciel et répand sa chaleur. L’eau les appelle, mais il serait imprudent de céder à son chant. Dans cet élément, maître crocodile règne et même Kavikawanka ne saurait lui contester ce privilège. Aussi les deux marcheurs restent-ils en retrait de la rive à distance respectable. Là, ils décident de faire une pause. Kêhatas allume un feu d’herbes sèches et fait griller une poignée de sauterelles. Pendant ce temps, le démon chasse quelques grenouilles et s’en régale toutes crues. S’ils écoutaient la fatigue qui les tire vers le sol, ils s’étendraient ici et dormiraient jusqu’au matin suivant, mais il serait irraisonnable, dangereux même, de s’installer dans cet endroit pour la nuit. Il est trop à découvert et dans l'obscurité, le fleuve devient un serpent géant qui dévore les imprudents. Aussi, quand leurs forces leur sont revenues, suffisamment pour continuer leur course, ils s’éloignent à la recherche d’un lieu plus hospitalier et plus sûr. Ils le trouvent après s’être écartés de l’eau et avoir marché jusqu’au soleil couchant sous la forme d’un arbre au tronc gigantesque. Entre deux énormes racines, un espace les accueille. Ils y font un feu pour maintenir les bêtes de la nuit à distance et s’endorment contre l’écorce protectrice. Au matin, ils reprennent leur périple et commencent à suivre le cours du fleuve. La végétation qui se densifie au fur et à mesure de leur avancée rend leur progression plus difficile, plus périlleuse aussi, car la profusion des herbes, si hautes qu’elles empêchent de voir où les mènent leurs pas, peut cacher toutes sortes de prédateurs. Pour Kavikawanka, ce n’est peut-être pas très important, mais pour Kêhatas dont la fragilité ne fait pas de doute dans cette étendue foisonnante, il n’en va pas de même. Ici, grands serpents, crocodiles, fauves peuvent se tapir sans que rien vienne dénoncer leur présence et surgir à tout moment pour porter la mort. C’est pour cette raison que le jeune guerrier sert contre lui sa sagaie, prêt à défendre sa vie. Bien sûr, la Baghabaga le lui a dit, il retournera vivant chez les siens, mais elle ne lui a pas précisé s’il reviendrait entier. Or, comme il en est à penser ces choses, voici que l’invisible léopard qui depuis longtemps suit leur piste dans le silence de ses pas, humant le vent et bavant à l’odeur de la bonne chair qui s'approche pour s'offrir à lui, passe à l’attaque. En un bond, il jaillit d’entre les herbes et s’abat de tout son poids sur Kêhatas. Lui n’a que le temps de découvrir de longs crocs saillants de la gueule largement ouverte. Il voit la mort et alors qu’il tombe à la renverse, tous les siens s’invitent pour lui faire des adieux. Mais le miracle survient, il est couché au sol, écrasé sous le poids du fauve et s’attend à sentir ses grandes dents pénétrer l’épaisseur de son cou lorsque, comme par magie, son agresseur s’envole. Sur le moment, Kêhatas ne saisit pas ce que lui montrent ses yeux, puis il réalise que c’est l’intervention de Kavikawanka qui vient de le sauver d’une mort certaine. En un instant, le démon a empoigné le léopard par la peau de son dos et l’a soulevé avant de le jeter plus loin. Pour lui, la chose est entendue, mais le fauve a faim et il n’a pas compris à qui il s’attaque aussi après avoir prestement repris ses esprits, il repasse à l’offensive. Toutes griffes dehors, gueule grande ouverte, muscles tendus, rugissant de colère, le voici qui bondit à nouveau sur ses proies. C’est un magistral coup de poing qui l’accueille et l’abat en plein essor. Il retombe de tout son poids, comme une masse. Par chance, les herbes en se couchant sous lui amortissent sa chute. Un moment, il reste étendu au milieu d’elles alors que son esprit vacille puis tout son corps se contracte comme touché par la foudre et dans l’instant suivant, il s’enfuit.

Kêhatas n’en revient pas et longtemps doute de ce que ses yeux ont pourtant vu. Le démon s’est débarrassé de maître léopard avec plus d’aisance qu’il ne lui en aurait fallu à lui pour chasser un vil chat en colère. Souvent, il a entendu les contes qui disaient de quels prodiges était capable Kavikawanka, cependant, il n’y croyait qu’à moitié, même étant enfant. Ces récits étaient pour lui juste bon pour jouer à avoir peur, d’ailleurs le diable du marais n’avait pas non plus une existence réelle. Pourtant, voici que celui-ci vient de faire la démonstration de sa force et de sa vélocité. Kêhatas en reste ébloui, si intensément qu’il lui faut un long moment avant de réaliser que le démon est devant lui et qu’il lui tend la main pour l’aider à se relever. Enfin, il réagit et attrape la main secourable.

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