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La porte de juillet / première partie - 48/104 -

Publié le 03/10/2013 à 14:10 par drkaroloth Tags : centerblog moi enfants bonjour roman sourire fille chien animal
La porte de juillet / première partie - 48/104 -

 

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______Du frisson, toujours du frisson...

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_________La chaleur emplissait la chambre. Victorin sous le drap transpirait et sa peau était moite. La porte s'ouvrit brutalement le tirant du sommeil.

 

« — Réveille-toi Vic, adjura sa sœur, il est midi déjà, je m'ennuie moi. »

Le garçon ouvrit les yeux et vit Charlotte qui se tenait dans l'embrasure. Un pied à l'intérieur, un pied dans le couloir.

« — Midi ? s'étonna-t-il.

— Bah oui. La table est mise et Grand-Mère t'attend pour manger.

— Et Grand-Père ?

— Bah, il est là aussi bien sûr.

— J'arrive. »

Il se leva et remit les vêtements qu'il portait la veille, sans prendre le temps de se laver. Il descendit, le cerveau encore tout embué de paresse et le corps poisseux. Avant de s'installer à table, il souhaita le bonjour à ses grands-parents en leur faisant un gros bisou et, chose exceptionnelle, fit de même avec sa petite sœur qui n'en revint pas.

« — Rappelle-moi le dernier jour où tu m'as embrassé ? » lui demanda-t-elle.

Lui se contenta de sourire et s'assit à sa place. Après le déjeuner et les corvées d'usage, Victorin remonta à l'étage pour faire sa toilette et faire sa chambre. Il retrouva Charlotte dans la cour qui trainait devant les cages à lapin en compagnie de Dick. En apercevant Victorin, le chien se rua vers lui et lui fit la fête comme s'il l'avait quitté une année entière. Le garçon, submergé par ces témoignages exagérés d'affection, eut toutes les difficultés à calmer les ardeurs de l'animal. Charlotte quant à elle observait la scène et riait de voir son grand nigaud de frère tout empêtré sous les assauts vigoureux de Dick et ne sachant comment les repousser. Quand enfin le molosse donna des signes de lassitude et que son frère parvint à lui imposer son autorité, elle lui demanda ce qu'ils allaient bien pouvoir faire de leur après-midi. Puis elle proposa de faire comme la veille, d'aller au bord de l'eau. Vic trouva l'idée intéressante et accepta, ce qui réjouit la petite fille.

Ils retournèrent à l'intérieur de la maison et apprécièrent la fraîcheur en passant la porte. La chaleur vive de l'extérieur et l'air frais du dedans, presque froid, contrastaient au point que leur peau en fut saisie et parcourue par de brefs frissons qui remontaient le long du dos.

« — Grand-Mère, lança Charlotte, on va au bord de l'eau. On peut prendre le sac que tu nous as prêté hier ?

— Bien entendu ma chérie. Il est là-bas dans l'armoire... La porte de droite... Je vais vous préparer un petit quatre-heures. »

Cela dit, elle sortit le pain et se mit à trancher quelques tartines qu'elle couvrit de confiture.

« — Je ne mets pas de beurre parce qu’avec le soleil dehors, ça va être tout fondu avant qu'il ne soit longtemps. Je rajoute une pomme pour chacun et une bouteille d'eau fraîche. »

Elle enveloppa le tout dans un grand torchon blanc qu'elle venait de sortir d'un tiroir où il était rangé avec de nombreux autres bien pliés et immaculés. Elle remplit ensuite le sac que Charlotte avait rapporté de ce goûter improvisé sans oublier d'ajouter deux serviettes de bain et deux gobelets.

« — Ça va Grand-Mère, on ne part pas en expédition. »

Puis se tournant vers le grand-père Victorin demanda : « — au fait Grand-Père, en parlant d'expédition, on y va quand voir les ruines ?

— Quoi ? s'étonna la grand-mère en s'adressant à son mari. Tu veux les emmener jusque là-bas ! T'es t'y pas un peu fou ? À ton âge. Vouloir faire tout ce trajet avec deux enfants.

— Mais non, se défendit le pépé, il n'est pas question que nous nous rendions seuls jusqu’aux ruines.

— Mais alors..., s'inquiéta Vic.

— J'explique, le coupa le grand-père, et à l'attention de tous. Mercredi soir j'ai eu Félix au téléphone. Je lui ai parlé de notre petite idée de randonnée. Il m'a tout de suite dit que cela l'intéressait et qu'il voulait se joindre à nous. Visiblement, ses gamins aussi en ont envie, car je l'ai entendu leur en parler et la réaction a été enjouée. Donc nous irons tous ensemble rendre visite aux vieilles pierres.

— Quand, demain ? Demanda Charlotte.

— Non, plutôt dimanche parce que Marc vient ce jour-là et je crois que cela ne lui déplaira pas de nous accompagner. Vous connaissez votre oncle Marc, les enfants ? »

En guise de réponse, le grand-père eut droit à un long silence et à la mime étonnée de Charlotte qui levait les sourcils et écarquillait de grands yeux pendant que les lèvres pincées formaient un arc de cercle et dessinaient une grimace comique.

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.suite ici

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