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bonjour,
je te remercie doublement de ton aide. non seulement tu as donné ton appréciation, mais tu m'as mo
Par Paule Di Grézia, le 13.01.2013
salut leeloochatana. merci de tes visites.http:/ /drkaroloth.ce nterblog.net
Par drkaroloth, le 12.01.2013
un,deux,trois. ....... du soleil à la lune on s'endort en mélisse...... ... une journée un, deux, trois.......
Par leeloochatana, le 11.01.2013
"qu'allons nous faire que nous n'aurons pas à regretter ?" : fulgurant.http ://babayaga.ce nterblog.net
Par babayaga, le 05.01.2013
peur de la nuit ? non m, mais je pense qu'une situation comme celle que je décris serait terrifiante.ht tp://d
Par drkaroloth, le 19.12.2012
Date de création : 19.04.2011
Dernière mise à jour :
10.01.2020
772 articles
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Elle désignait la photo que Victorin avait emportée avec lui. Il la lui tendit. Charlotte la prit et l'examina avec une mine de professionnelle de la lutte contre le crime, comme elle avait observé faire ses héroïnes préférées de séries télévisées. Elle approcha l'image de ses yeux, l'éloigna, la retourna, mais comme cette étude approfondie ne lui dévoilait rien de très extraordinaire, elle la rendit à son frère en disant :
« - Bah quoi, c'est une photographie.
- Oui, mais pas n'importe quelle photographie, tu as vu ce qu'elle représente ?
- Évidemment, je ne suis pas idiote à ce point. Et alors ? Y a quelqu'un qui a pris le mur cassé en photo. Je ne vois pas ce qui t'intrigue, y a bien des gens qui photographie leur chien ou leurs cabinets. Je suis encore très jeune, mais j'ai déjà observé des choses plus bêtes.
- C'est que tu ne sais pas tout. Je ne peux pas te révéler ce dont je suis au courant, tu ne comprendrais pas. Mais je...
- Oh, arrête avec tes mystères à la gomme. Je t'ai vu trembler comme une petite fille là-haut. Tu te crois Harry Potter ? Hou, la vilaine sorcière est dans l'entrée, au secours, Maman ! »
Charlotte dévala les marches en éclatant de rire et alla se réfugier dans sa chambre avant que son frère ne puisse réagir. Vic, pris de court, se retrouva comme un empoté au beau milieu de l'escalier et ne put que rugir d'impuissance.
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Quand ils firent leur apparition dans la salle du rez-de-chaussée, ils avaient signé un accord de trêve qui stipulait que Charlotte s'engageait à taire pour l'éternité la scène à laquelle elle avait assisté et qui ne mettait vraiment pas en valeur son grand nigaud de frère, et qu'en échange, ce dernier s'abstiendrait de lui botter les fesses pour une durée égale. Entre temps, la photo avait fini dans le tiroir de la table de chevet de Victorin.
Comme à l'habitude, les grands-parents étaient debout depuis longtemps et Ginette les attendait dans le coin-cuisine où elle avait commencé à faire chauffer une casserole de lait et beurré quelques tartines de pain en les entendant s'agiter à l'étage.
« — Dites donc, leur lança-t-elle, vous avez l'air drôlement en forme aujourd'hui. »
Charlotte mit sa main sur sa bouche et laissa échapper quelques « hi hi » qui déclenchèrent les foudres de son frère. Comme la grand-mère avait le dos tourné, il leva la main d'une manière menaçante, laissant son regard exprimer la colère rentrée qui l'habitait. La fillette se calma instantanément plus par commisération que par crainte. La mémé versa le lait dans les bols puis elle s'installa sur le banc devant une grande tasse de café à la couleur jus de chaussette. Les enfants commencèrent à petit-déjeuner dans un silence religieux, ce qui surprit la vieille, habituée qu'elle était à entendre sa petite fille s'extérioriser sur tout ce qui lui passait par la tête, elle n'en fit pourtant pas la remarque et se contenta de siroter son café en écoutant le battement régulier du mécanisme de l'horloge. La grande aiguille avait fait plusieurs fois le tour du cadran quand Charlotte, n'y pouvant plus de retenir sa langue, dit à la grand-mère en réveillant l'inquiétude de son frère :
« — tu sais Grand-Mère, il y a des choses bizarres chez vous.
— Ah bon ? Quoi par exemple, ma belle ?
— Eh bien ! hier soir, j'ai entendu quelqu'un marcher dans le grenier au-dessus de ma tête et ce matin aussi. Je te jure que c'est vrai, même Victorin a entendu ? Hein, c'est vrai Vic ? »
Son frère hésita à répondre ne sachant si sa petite sœur qui se révélait décidément de plus en plus espiègle ne lui tendait pas un piège. Mais comme elle se faisait insistante, il confirma :
« — oui, c'est vrai, moi aussi j'ai entendu. C'est même ces bruits qui m'ont réveillé ce matin.
— Mon Dieu, dit la vieille femme avec l'air le plus sérieux du monde, c'est lui, il est revenu. »
Les deux enfants se regardèrent, étonnés et inquiets à la fois. Qui pouvait bien être ce « lui » qui était revenu ? La mémé les dévisagea tour à tour en souriant puis elle les rassura :
« — ne vous en faites donc pas pour ça, ce n'est qu'un loir. Je ne sais pas comment il est arrivé là, mais ça arrive de temps en temps.
— Un loir ?
— Oui, c'est un petit rongeur qui a la particularité de se déplacer en faisant un bruit qui ressemble à celui d'un pas. Quand on en a un dans une maison, on est obligé de mettre des appâts empoisonnés parce qu'ils se reproduisent très vite et si l'on ne fait rien, on se retrouve rapidement envahi, comme avec les souris. Ils font des trous partout ces sacrées bestioles.
— C'est triste de devoir les tuer, dit Charlotte.
— Oui, c'est un peu dommage, mais on ne peut faire autrement. Ou alors, il faut accepter de se retrouver avec des sachets et des boites de pâtes et de riz percés et à moitié vides et surtout de les voir proliférer chez soi. Je vais dire à Victorin de s'occuper de ça.
— Moi ? S'étonna le garçon.
— Mais non, bien sûr, je parlais de votre grand-père. »
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