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bonjour,
je te remercie doublement de ton aide. non seulement tu as donné ton appréciation, mais tu m'as mo
Par Paule Di Grézia, le 13.01.2013
salut leeloochatana. merci de tes visites.http:/ /drkaroloth.ce nterblog.net
Par drkaroloth, le 12.01.2013
un,deux,trois. ....... du soleil à la lune on s'endort en mélisse...... ... une journée un, deux, trois.......
Par leeloochatana, le 11.01.2013
"qu'allons nous faire que nous n'aurons pas à regretter ?" : fulgurant.http ://babayaga.ce nterblog.net
Par babayaga, le 05.01.2013
peur de la nuit ? non m, mais je pense qu'une situation comme celle que je décris serait terrifiante.ht tp://d
Par drkaroloth, le 19.12.2012
Date de création : 19.04.2011
Dernière mise à jour :
10.01.2020
772 articles
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Afin d’en avoir le cœur net, Oriane tourna une nouvelle page et recommença à dessiner le visage de son père, cette fois en utilisant le crayon. Une dizaine de minutes plus tard, elle avait terminé et ce qui se présentait à son regard était tout à fait semblable dans le style au portrait qu’elle avait fait de sa mère un instant plus tôt. Là encore, les traits étaient sûrs, jetés sur le papier à grands coups de poignet énergique, presque avec violence, sans pour autant qu’Oriane ait eu à un moment donné l’impression que sa volonté guidait sa main. Elle aurait tracé ce foisonnement de lignes les yeux fermés, elle en avait la certitude, que le dénouement aurait été identique.
Elle continua pendant le reste du temps qui devait la conduire à la fin de l’après-midi à dessiner des portraits de personnes qui lui venaient en tête, des voisins, des personnes de l’école. En tout, elle croqua en quelques tours de main six hommes et femmes en plus de son père et sa mère, trois de chaque genre. Pour ce faire, il lui suffisait d’évoquer une personne en se concentrant profondément, de laisser émerger de sa mémoire un visage suffisamment connu d’elle pour qu’elle ait pu entrevoir la consistance de l’âme qui se blottissait au-delà, pour qu’aussitôt ses doigts se mettent en action. À partir de là, c’était avec une jouissance extraordinaire, un bonheur extrême qu’elle voyait naître sous les traits de son crayon la nature de son modèle.
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Enfin, il lui vint à l’idée de dessiner Otan, mais ce qui en résultat resta à l’état d’ébauche, un premier jet qui devait attendre de l’artiste que son modèle murisse. Et elle eut beau vouloir avancer plus loin dans le façonnement du dessin que rien n’y fit. Il restait à l’état d’une vague étude à jamais en suspens, pour de nombreuses années pour le moins, puisqu’il lui sembla soudainement évident qu’il ne pouvait en être autrement. Le crayon dévoilait les travers des individus finis à un moment donné. Dès lors, comment aurait-il pu représenter un enfant qui n’est encore lui-même qu’un simple crayonné de l’être qu’il deviendra plus tard. C’était un peu comme vouloir peindre l’intérieur d’un appartement qui n’est pas encore véritablement habité, alors que les meubles et toutes les choses qui l’habilleront et lui donneront son cachet dorment encore au fond de tas de cartons d‘emballage. Donc, Oriane le comprit, il lui fallait renoncer à faire le portrait de toute personne qui ne serait pas mature ou dont l’âme, à l’image de celle de certains malades dont l’esprit est en proie à la décomposition, se liquéfierait.
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